Vous le savez sans doute, les médias ayant relié l’information, le Burkina Faso a subi des troubles importants ces dernières semaines. Si tout est désormais rentré dans l’ordre, et pour des choses vraiment positives, les 15 jours passés à Ouaga ont été quelque peu chamboulés !

Mais nous avons quand même pu effectuer plusieurs visites à Bouassa, en prenant garde de respecter les couvres feu et en évitant les zones sensibles… Notre regret est de ne pas avoir pu organiser l’inauguration officielle de la PMH comme planifié. Nous avions prévu d’inviter les anciens du village, les enfants, les familles et les associations à un grand repas fait de riz et de mouton. Bon, on espère pouvoir le  faire lors d’un prochain séjour.

Les prochaines semaines vont être consacrées à monter un 2ème dossier de financement auprès de fondations afin de lancer les travaux de la phase II du développement de « notre » village. Pour rappel, il s’agira dans cette phase de créer le jardin potager (déjà quelques manguiers ont été plantés), d’organiser deux formations sur l’hygiène, l’accès à l’eau et sur l’assainissement pour l’Association des Usagers de l’Eau qui a été mise en place ces derniers mois, puis finalement et à la suite de ces formations, de la construction des latrines. Reste la question dont nous vous parlions dans notre dernière communication et qui concerne le château d’eau. En réalité, cet aspect va dépendre des fonds que nous arriverons à mobiliser lors de cette phase. D’autant qu’il risque bien d’y avoir une 3ème phase à notre projet ! En effet, le chef du village que nous avons rencontré à quelques reprises, nous a sollicités pour résoudre un problème majeur du village. Il existe un barrage sur le territoire de Bouassa que nous avions visité lors d’un voyage en janvier dernier. Celui-ci est très ancien et n’est pas suffisant pour capter toutes les eaux de la saison des pluies et permettre d’avoir une retenue suffisante pour passer la saison sèche. Les eaux récupérées servant en principe aux activités agricoles de Bouassa et à de multiples travaux nécessitant beaucoup d’eau (fabrication de briques en terre par exemple). Nous ne nous sommes pas engagés officiellement, mais néanmoins nous avons commencé d’effectuer une étude de terrain afin de préciser quelle serait l’ampleur des travaux à mener et quels en seraient les coûts… Imaginez ce que cela pourrait avoir comme impact social et économique si nous pouvions trouver les fonds et augmenter les capacités de rétention du barrage pour que les jardins potagers de la région continuent de produire pendant toute la saison sèche ! De très nombreuses familles auraient la possibilité de garder un revenu tout au long de l’année…

Parce que nous croyons que…

La Solution : UN PUITS PAR VILLAGE !

Nous croyons que les gens, et pas uniquement l’eau, peuvent tout changer ! Lorsque vous parrainez le projet de forage au Burkina Faso, en Afrique, vous débloquez le potentiel de toute une communauté

Le barrage en janvier dernier (la saison sèche n’avait pas encore débuté…)

Le barrage pendant la saison des pluies ces jours-ci !