Façon de parler donc !
Vous le savez sans doute, le problème de l’assainissement en Afrique est presqu’aussi crucial que celui de l’accès à l’eau. De nombreuses ONG (Organisations Non Gouvernementales) essayent de transmettre un message aux populations concernées afin de les aider à changer leurs pratiques. Les défécations « sauvages » induisent de nombreuses maladies qui pourraient être évitées. Une de ces ONG est l’association Toilettes du Monde (www.toilettesdumonde.org ) et elle est partenaire de notre projet. Lorsque nous aurons achevé la mobilisation financière de la Phase 2 du projet Bouassa, nous organiserons, avec des représentants de l’association des usagers de l’eau, deux séminaires de formation pour un groupe pilote constitué des villageois, afin de proposer de nouvelles pratiques en termes de gestion durable de l’eau et de l’assainissement. A l’issu de ces formations, nous commencerons les travaux de construction de latrines collectives. Ces latrines seront situées non loin du château d’eau et à côté de la nouvelle place du marché de Bouassa. Elles seront construites par les habitants du quartier, accompagnés par nous-mêmes et selon des plans précis. Elles permettront la récupération des « cacas et des pipis » par une personne qui sera formée pour cela en vue de les traiter selon un procédé naturel en cuve pour que ces excrétas deviennent des intrants utiles aux jardins potager du village.
Notre idée est que, sur cet exemple, d’autres latrines collectives ou individuelles puissent être construites dans les différents quartiers. Non seulement une petite économie des intrants naturels pourrait ainsi se développer dans la région, mais qui plus est, cela devrait avoir un impact majeur sur la santé publique, et en particulier celle des enfants.
Parce que nous croyons que…
La Solution :
UN PUITS PAR VILLAGE
Nous croyons que les gens, et pas uniquement l’eau, peuvent tout changer ! Lorsque vous parrainez le projet de forage au Burkina Faso, en Afrique, vous débloquez le potentiel de toute une communauté