Elle arrive, elle est à la porte de Bouassa ! Et c’est tant mieux pour les habitants du quartier de Kougpélin.
Il fait chaud et presque moite, l’atmosphère se charge d’une tension invisible, les animaux s’agitent, les chiens rouspètent et les oiseaux vols bas. A l’horizon, le ciel s’est obscurci, d’énormes nuages d’un gris-bleu profond grimpent haut dans le ciel, des éclairs déchirent les ténèbres. D’un seul coup, de manière inattendue, le vent se lève, violent, tourbillonnant. Le noir du ciel a laissé place à une vague gigantesque de couleur ocre qui déferle sur le village. Le vent de sable rempli tout, aveugle tous, écrase la vie de sa main violente. Impossible de respirer, de faire face. Il faut se réfugier au plus vite dans une boutique ou sous un apatame.
Puis, tout aussi soudainement, la vague est passée et d’énormes gouttes d’eau bienfaisantes tombent avec fracas sur les toits de tôle. Finalement c’est un rideau d’eau qui s’abat sur le village déserté. Une heure, deux heures durant, la pluie tropicale s’accroche à Bouassa et ne lui laisse pas un instant de répit. Des ruisseaux se sont creusés sur la terre desséchée et les déchets des rues se précipitent pour s’entasser au creux des arbres. Le vieux barrage se rempli d’une eau boueuse et chargée. La poussière qui s’était plus tôt abattue sur les maisons, est lavée à grande eau. Des bidons et des bassines ont été disposés le long des toits de tôle ondulée et l’eau sera abondante pour les prochains jours. Elle servira aux lessives et aux travaux de reconstructions des murs de pisé qui souffrent et vont souffrir de cette saison des pluies.
Un rayon de lumière annonce la fin de la tempête. En quelques instants la pluie cesse et des volutes de chaleurs s’élèvent du sol. Bientôt les terres arides et poussiéreuses se couvriront d’herbes vertes et de fleurs qui s’étaient endormies en attendant de revivre de la pluie des tropiques. La vie reprend, on quitte les abris, des voix s’élèvent, on rit, on s’interpelle, on se rassure.
Bouassa est entré dans la saison des pluies.
Nous croyons que…
La Solution :
UN PUITS PAR VILLAGE
Nous croyons que les gens, et pas uniquement l’eau, peuvent tout changer ! Lorsque vous parrainez le projet de forage au Burkina Faso, en Afrique, vous débloquez le potentiel de toute une communauté.
Les objectifs du projet Bouassa :
- Favoriser l’accès à l’eau de la population du quartier
2. Aider des familles et des enfants en grande précarité
3. Développer des activités économiques et de développement en relation avec l’accès à l’eau
4. S’inscrire dans le Plan de Développement de la Commune
5. Sensibiliser la population à une gestion économique de l’eau et à l’assainissement
6. Accompagner les enfants pour une meilleure hygiène corporelle