… Cela commence par l’accès à l’eau potable
Une bonne santé commence avec l’accès à l’eau potable.
Savez-vous que la moitié des patients sur les lits des hôpitaux dans le monde ont une pathologie liée à la consommation de l’eau ? Dans les pays en voie de développement, se sont environ 80% des maladies qui sont liées à la mauvaise qualité de l’eau et à l’absence de l’assainissement. 1 enfant sur 5, de moins de 5 ans, décède à cause de l’eau non potable à laquelle il a seulement accès. L’eau potable est essentielle à une vie saine !
Des vers microscopiques et des bactéries vivent dans l’eau. La plupart sont inoffensifs, mais certains d’entre eux peuvent causer des maladies dévastatrices. Et comme ces vers et bactéries sont invisibles à l’œil nu, ils ne peuvent être par le consommateur. Chaque verre d’eau non potable est un TUEUR POTENTIEL.
La plupart de ces maladies d’origine hydrique n’existent pas dans les pays occidentaux en raison des systèmes d’eau sophistiqués qui filtre l’eau chlorée afin d’éliminer toutes les maladies transmises par les organismes qui s’y développent. La fièvre typhoïde, le choléra et d’autres pathologies graves, courent encore et toujours de manière endémique dans les pays en développement.
L’EAU ET LES JEUNES ENFANTS
Les nourrissons et les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables aux maladies hydriques. Mêmedans les pays développés, beaucoup de mamansfont bouillir l’eauavant de la donnerà leurs enfants. Dans les pays pauvres, faire chauffer l’eau peut coûter très cher au point que les mamans ne peuvent pas toujours se permettre de faire bouillir l’eau de l’alimentation des enfants.
UNE MAUVAISE SANTÉ ENTRAÎNE UNE FAIBLE PRODUCTIVITÉ
Les maladies causées par l’eau non potable, d’une manière générale, affaiblissent beaucoup le malade. Si vous avez déjà eu une intoxication alimentaire, vous savez ce qu’il peut en être ! Les élèves qui souffrent des maladies d’origine hydrique ne peuvent pas aller en classe. A cause de cela, beaucoup se déscolarisent et le cycle de la pauvreté se prolonge. Quand quelqu’un est malade, il ne travaille pas et quelqu’un doit prendre soin de lui. Ce qui signifie que la seconde personne ne peut pas travailler non plus. Si la personne malade a besoin de médicaments, l’argent pour ces médicaments ne peut pas être utilisé pour d’autres choses, comme de la nourriture ou encore pour les fournitures scolaires.
Les personnes qui vivent à l’extérieur des villes et les citadins des quartiers pauvres sont ceux qui ressentent le plus le manque d’eau potable et d’assainissement dans les pays en développement. Avec peu de ressources médicales à leur disposition, ils sont particulièrement vulnérables aux maladies chroniques qui entravent leur productivité, rendant la sortir de la pauvreté encore plus difficile. C’est clairement le cas à Bouassa. Dans le quartier de Kougpelin, là où nous voulons mettre un forage. Il faut faire plus de 2 kilomètres pour trouver un autre point d’eau potable. Et les enfants ou les mamans doivent s’y rendre bien avant l’aube pour être certains d’avoir accès à la fontaine avant que les gens du quartier où ce trouve cette fontaine n’arrivent à leur tour. La plupart du temps, après s’être levé si tôt, les enfants renoncent à se rendre à l’école, où s’ils y vont c’est pour y dormir ! Quant aux mamans à qui incombe une vraie corvée d’eau, elles renoncent souvent et se tournent vers l’eau non potable des vieux puits. Et imaginez encore que dans ce village, plus de 80% des personnes qui y vivent n’ont pas accès à des latrines… Les pollutions humaines rajoutent à la pollution de l’eau…
La Solution :
UN FORAGE PAR VILLAGE
Nous croyons que les personnes, pas l’eau, peuvent tout changer ! Lorsque vous parrainez le projet de forage au Burkina Faso, en Afrique, vous débloquez le potentiel de toute une communauté !