André à 14 ans. Il habite Bouassa et il vient de temps en temps dans l’église de la paroisse protestante du village. Il fait partie de ces nombreux enfants qui sollicitent de l’aide du pasteur Séraphin. André a quitté l’école depuis bien longtemps et ce qui lui reste de sa scolarité c’est de savoir écrire son nom. André est atteint d’une maladie qui le handicape tant que c’est la raison pour laquelle il ne retourne plus à l’école.
Certains pensent qu’il a une forme de la maladie du sommeil. Une maladie terrible qui fait des dégâts terrible en Afrique. L’état du malade est celui de la somnolence permanente sans que le sommeil ne vienne réellement… Est-ce de cela dont est atteint André ? Toujours est-il qu’André vit plus ou moins dans la rue, qu’il ne mange pas tous les jours et ne se lave pour ainsi jamais. Sa famille est très pauvre. Le père est tombé malade en 2006, il a perdu son emploi de jardinier et n’a plus jamais retravaillé depuis lors. Il est au chômage comme on dit ici, sauf qu’il ne touche aucune aide de quelque sorte que ce soit. Reste la maman qui a engouffré ses petites économies pour soigner son mari. Mais son activité de tout petit commerce ne suffisant pas, elle dû vendre le lopin de terre familial. Mais les choses ne se sont pas améliorées pour autant. André et sa famille font partie de ces familles qui ont abandonné leurs enfants parce que trop pauvre pour les nourrir ou les soigner.
Alors quand on parle avec André, son rêve aujourd’hui, si la maladie ne le handicape pas de trop, c’est d’avoir un petit commerce au bord de la piste qui mène vers la capitale. Il y vendrait un peu de sucre, peut-être quelques boîtes de concentré de tomate, des bonbons et aussi des cigarettes à l’unité. Avec ça, il pourra se nourrir et peut-être aussi se rendre au dispensaire pour avoir des médicaments.
L’histoire d’André se multiplie à l’envie en Afrique… et aussi à Bouassa. Nous aimerions tant créer une dynamique vitale qui puisse renverser la spirale de la pauvreté, non pas seulement d’une famille, mais de tout un village. Pour la paroisse protestante et son pasteur, et pour nous désormais, c’est un défi et une obligation. Et nous savons que le point de départ pour aider André et sa famille, et tous les autres, c’est d’avoir accès à de l’eau.
La Solution:
UN PUITS PAR VILLAGE
Nous croyons que les gens, pas uniquement l’eau, peuvent tout changer! Lorsque vous parrainez le projet de forage au Burkina Faso, en Afrique, vous débloquerez le potentiel de toute une communauté