Quelques mots d’explication quant à notre démarche vous seront sans doute utiles ! Nous considérons la Phase 1 du projet de forage à Bouassa comme étant achevée. Même si nous n’avons pas mobilisé la sommes que nous avions planifié, à savoir 34 000€, les quelques 20 000€ que nous avons reçu nous ont permis de mettre en place la Pompe à Motricité Humaine qui, dès à présent, change la vie des habitants du quartier de Kougpélin à Bouassa.
Ce que nous avions planifié pour cette phase, nous le reportons sur la Phase 2. Pour cette deuxième campagne de mobilisation, notre projet est la construction du château d’eau, mais aussi des latrines à récupération des excrétas, la formation d’un groupe pilote pour la gestion durable des accès à l’eau et de l’assainissement, la création d’un jardin potager pour les femmes et les enfants. Le gros budget de cette phase 2 inclus également quelques voyages sur place au Burkina pour faire le suivi du projet, l’acquisition de 2 bourricots et de deux charrettes qui permettront de transporter les excrétas vers leur lieu de traitement avant d’être utilisés comme intrants dans le potager.
On tâchera d’éviter ce genre de problème !
Plusieurs nous ont posé la question de savoir pourquoi notre idée de mettre un forage en place coûtait si cher quand on sait que, en principe, cela coûte entre 8000€ et 16 000€ (pour le forage, la pompe, les analyses, etc.). A cela pour ce qui nous concerne, se sont rajoutés les frais de voyage in situ pour le suivi du projet. Notre approche territoire du développement durable nous projette sur le long terme et sur l’autonomie des populations que nous accompagnons. Autrement dit, l’accès à l’eau ne nous semble pas suffisant si nous ne cherchons pas de solutions aux problèmes d’assainissement, ni aux problèmes économiques des familles les plus pauvres. Ainsi notre « stratégie » est de travailler avec un groupe pilote, de mettre en place les actions à mener sur le terrain, puis de démontrer par ces actions le bienfait pour la population plus globalement. Le groupe pilote devient alors le porteur du projet et de la transmission des savoirs.
Tout cela pour vous expliquer que notre engagement à l’égard de ce village du Burkina Faso ne s’achèvera que lorsque nous aurons l’assurance que suffisamment de personnes auront adoptés de nouvelles pratiques et pourront, par leur style de vie, transmettre un message d’espoir à leurs concitoyens.
Dès à présent, si vous souhaitez nous aider à mobiliser des fonds pour cette Phase 2, merci de nous contacter. Les dons sont désormais défiscalisés et les calendriers 2016 à votre disposition !