Nous avons décidé de ne pas uniquement nous reposer sur des dons manuels pour arriver à financer le projet de forage à Bouassa. Non pas que nous ne croyons pas à la générosité de tous, mais cela risquerait surtout de prendre beaucoup de temps ! Notre cœur palpite vraiment pour ce bourg, non loin de Ouaga, la capitale, et nous espérons pouvoir être une petite réponse aux besoins considérables de sa population.
Ainsi, depuis plusieurs semaines, nous avons établi des contacts avec plusieurs fondations françaises qui généralement financent ce genre de projet. Nous travaillons à constituer les dossiers demandés, et je puis vous garantir qu’ils sont énormes ! Mais cette démarche, en relation avec des organisations vraiment compétentes, comme par exemple PS-EAU ou encore « Toilettes du Monde », nous impose un travail en amont bien plus important que ce que nous avions tout d’abord envisagé. Nous avons été conduits, pour répondre aux exigences de ces dossiers, à contacter le maire du village. C’était dans nos projets, mais il fallait nous assurer de son soutien avant de pouvoir aller plus loin dans notre travail. Ainsi, monsieur le Maire, qui n’habite par sur place, a accueilli avec beaucoup de joie notre idée et nous devrions recevoir dans les prochains jours, une lettre de recommandation. Il nous a fallu aussi anticiper sur les années à venir, et présenter un programme qui assurera la pérennité du projet. Nous avions déjà l’intention de le faire,
……mais il a fallu aller plus vite que prévu !
Mais tout cet effort nous paraît justifié et nécessaire. Alors nous espérons être en mesure de déposer notre dossier auprès de 3 fondations d’ici la fin du mois. Mais une conséquence inattendue à cette démarche, c’est qu’il nous a fallu revoir notre budget pour qu’il colle d’avantage avec certaines nécessités que nous imposent ces dossiers. Et cela est une bonne chose. En fait, même si nous avions anticipé sur bon nombre de choses, en décortiquant chaque étape, nous nous sommes rendu-compte qu’il manquait des éléments.
Ainsi aujourd’hui, le budget s’élève à prés de 34000€ !
Nous avons aujourd’hui des précisions quant à la réalité du contexte de ce projet. Par exemple, et excusez du côté… un peu trivial, nous avons découvert des statistiques qui démontrent que prés de la moitié de la population du pays, et plus encore à Bouassa, n’a pas accès à des toilettes et va déféquer dans la nature. C’est-à-dire tout à côté des habitations, avec les problèmes de santé publique que cela pose… Il n’y a pas non plus, dans le village, de système d’assainissement. Les points d’eau sont depuis longtemps insuffisant pour faire face aux besoins de la population et la plupart de ceux qui existent ne sont plus fonctionnels…
Tout autant de réalités qui nous imposent une approche plus efficace.
Ainsi nous allons mettre en place un principe de règlement de l’eau puisée. Les sommes seront infimes mais elles imposeront une notion de responsabilité aux consommateurs. Un « maintenancier » (c’est le mot officiel au Burkina) aura la charge de l’entretien et de l’encaissement des payements. Cela permettra déjà de salarier le jeune homme, qui avant cela aura été formé à la maintenance du forage, et de plus nous aurons de quoi acheter des pièces de rechanges. Ces pièces, comme l’ensemble de la mécanique du forage, sont fabriquées au Burkina. Ce sont des prêtres catholiques qui ont créé une structure de fabrication pour aider les populations.
Pour les latrines et douches, c’est à peu prés le même constat. Les seules qui existent sont inopérantes. Celles que nous aimerions construire répondront à un besoin crucial. De plus les eaux usées, une fois traitées, serviront à arroser le jardin potager.
Le projet prend de l’ampleur et nous savons que son impact sera majeur sur le village.
Êtes-vous avec nous pour faire cette différence ?
LA SOLUTION :
UN FORAGE PAR VILLAGE
Nous croyons que les personnes, pas l’eau en tant que tel, peuvent changer les choses ! Quand vous aidez le projet de forage à Bouassa, vous soutenez le développement de toute la communauté.