Vous le savez sans doute, les médias internationaux s’en sont fait les rapporteurs, une révolution soudaine à balayé le Burkina Faso, fin octobre. En quelques heures, le président du pays, en place depuis 27 ans, s’est retrouvé contraint de donner sa démission. Imaginez que prés de 60% de la population du pays n’avait pas connu d’autres présidents que lui !
Si des burkinabés ont donné leur vie pour ce changement, très vite les choses ont pris une tournure fort intéressante. Le dimanche suivant cette révolution éclaire, toute la population de la capitale, Ouagadougou, se retrouvait dans les rues afin de nettoyer la ville des affres des manifestations.
Un gouvernement de transition a été mis en place par l’armée, le Lieutenant-Colonel Zida assumant remarquablement la charge de président intérimaire, avec l’engagement formel, et aujourd’hui, respecté de transmettre les reines du pays à un civil. Dans les deux semaines qui ont suivi la révolte populaire, une Charte de Transition a été écrite, acceptée et validée à l’unanimité des acteurs présents. Acteurs représentants tous les partis politiques, les syndicats, les chefferies traditionnelles, les groupes religieux et les organisations civiles. Un exploit en si peu de temps ! Dés le 19 de ce mois, un président par intérim a été désigné par la même assemblée de transition, celui-ci, comme le gouvernement qui est en train d’être constitué et l’assemblée des représentants du peuple, ne pourra pas se présenter aux élections démocratiques qui seront organisées en novembre 2015. Une garantie que celles et ceux qui vont servir leur pays pendant cette année ne le feront pas pour des raisons carriéristes…
Ceux qui s’est passé au Burkina Faso ces 3 dernières semaines est salué aujourd’hui, sur le continent africain, comme un modèle du genre. La classe politique a réalisé que le peuple était capable de se soulever, sans qu’aucun parti ou groupe religieux n’ait besoin de le mobiliser, et que désormais la justice et l’intégrité sont des vertus surveillées de près. Le Burkina Faso, dont le nom signifie « le pays des hommes intègres » serait-il en train de redevenir un exemple d’intégrité ?
Le temps nous le dira. Dans tous les cas, il semble bien qu’un vent de responsabilité, de sérieux et de vie souffle sur le pays. Nous croyons que cela servira vraiment la cause de notre projet de forage à Bouassa. Rien n’est remis en question et au contraire, l’accueil des institutions est encore plus manifeste et le village nous attend !
Alors il est encore temps de se mobiliser pour donner afin que ce projet ne tarde pas ! L’eau reste un défi majeur, révolution ou pas… Et nous croyons sincèrement qu’il existe…
… une Solution :
UN PUITS PAR VILLAGE
Nous croyons que les gens, pas de l’eau, peuvent tout changer ! Lorsque vous parrainez le projet de forage au Burkina Faso, en Afrique, vous débloquez le potentiel de toute une communauté.