Le chèque que nous attendions de la fondation qui s’est engagée sur le creusage du forage nous est enfin parvenu, mercredi dernier !
Autrement dit, nous pouvons commencer les travaux. Pas aujourd’hui parce que c’est la fête de l’Aïd au Burkina et que c’est une journée fériée, mais dès demain, l’entreprise de forage ira faire les premiers relevés de positionnement par l’utilisation d’un appareil qui permet de détecter les meilleurs emplacements pour faire le creusage.
Trois essais, ou creusages négatifs, sont possibles. Au-delà, s’il n’était pas trouvé d’eau, le forage serait arrêté… Donc espérons que le premier essai sera concluant. Le creusage à proprement parlé commencera lundi. En principe. Cela va dépendre de la pluie qui est abondante en ce moment et qui souvent empêche de pénétrer les terrains trop boueux. Ainsi, à partir de la semaine prochaine, les travaux dureront environ une quinzaine de jours. Il faudra forer jusqu’à atteindre une nappe d’eau de taille suffisante pour alimenter en eau fraîche la population du quartier d’implantation. Puis il faudra poser la pompe à motricité humaine, construire un bâti en bêton, faire les analyses de l’eau, mettre en place un comité villageois de gestion de la pompe, former le « maintenancier », etc. Il y a du travail en perspective ! Une fois que cela sera effectué, on arrivera sans doute au mois de septembre, nous pourrons alors faire une inauguration officielle à laquelle seront conviées les autorités administratives et traditionnelles de Bouassa. A partir de là, l’eau sera disponible pour les habitants.
Mais ce ne sera pas la fin du projet. Loin s’en faut ! Nous allons continuer la mobilisation financière afin de pouvoir former des personnes à la gestion des latrines puis elles seront construites de telle manière que les excrétas puissent être traités et utilisés dans le jardin potager. Et dans le même temps, nous continuerons d’accompagner les enfants de la rue, en pourvoyant à des repas, non plus mensuels cette fois, mais hebdomadaires voir quotidiens si possible. Bref, le projet Bouassa est loin d’être achevé. Et une fois que cela sera le cas, nous ne nous arrêterons pas là, puisque nous espérons pouvoir dupliquer ce genre de projet dans d’autres quartiers ou dans d’autres villages du Burkina !
Alors merci de continuer de nous lire et de soutenir le projet de forage à Bouassa !
Parce que nous croyons que…
La Solution : UN PUITS PAR VILLAGE
Nous croyons que les gens, et pas uniquement l’eau, peuvent tout changer ! Lorsque vous parrainez le projet de forage au Burkina Faso, en Afrique, vous débloquez le potentiel de toute une communauté